Cinéma Jacques-Prévert / Programme du 7 décembre 2011 au 3 janvier 2012


A PLEINE VITESSE !


Des films forts, engagés même comme la nouvelle réalisation de Mathieu Kassovitz, L'Ordre et la morale, revenant sur le traitement dramatique de la crise nouvelle calédonienne en mai 1988 par le pouvoir français et achevé par l'assaut mené contre les militants du FLNKS dans la grotte d'Ouvéa. Le réalisateur s'y engage et prend parti.


Le film de Robert Guédiguian, Les Neiges du Kilimandjaro, nous ramène à son quartier bien aimé de l'Estaque et éminemment populaire de Marseille. Cela avec ses comédiens favoris et il s'interroge sur notre société frappée par la crise, toutes générations confondues.


Nous proposons, comme chaque mois au jeune public, des films qu'ils pourront découvrir en famille à leur cinéma, avant et pendant les fêtes de fin d'année. Citons L'Atelier enchanté d'Hermina Tyrlova ou Le Tableau de Jean-François Laguionie.


Mais l'équipe du cinéma Jacques Prévert a voulu, à l'occasion de la réedition du premier long métrage de Steven Spielberg, Duel, mettre en parallèle ce dernier avec le thriller de Nicolas Winding, Drive.
C'est en 1971, Steven Spielberg n'a que vingt quatre ans et n'a réalisé que quelques épisodes de séries américaines. Il se met à l'ouvrage d'un long métrage pour le petit écran de l'époque, Duel. Il ne lui faudra que seize jours pour mener à bien son tournage. Duel sera diffusé aux USA à la télévision en 1971 sur une version de 74 minutes. Vu le succès, une version plus longue de 92 minutes, celle que vous pourrez voir au Jacques Prévert, sort dans les salles en Europe en 1973 et seulement en 1983 aux USA. Jacques Courcelles écrit ainsi dans son "Dictionnaire du Cinéma"
que : « Duel témoigne d'une rare intelligence des moyens dramatiques et visuels du cinéma. Le film provoque le malaise de deux façons différentes, admirablement orchestrées : en se situant d'abord constamment à cheval, ou plutôt en porte à faux, entre le réalisme et le fantastique, l'état de veille et le cauchemar (…); et en utilisant ensuite avec un art consommé les ressources cinématographiques du monologue intérieur.» Cela avec deux personnages principaux, un représentant de commerce timoré rentrant chez lui dans sa voiture, poursuivi par une sorte de “bête humaine”, un énorme camion citerne dont on ne verra jamais en entier le conducteur !
Avec ce film Steven Spielberg démontrait que la création, en matière de cinéma, pouvait aussi venir de la télévision.

Au programme également ce mois de décembre une première oeuvre dont le réalisateur, Riad Satouff, vient lui de la bande dessinée. Son film, Les Beaux gosses, réjouira plus d’un spectateur.

Dès maintenant, préparez avec votre programme les films que vous viendrez voir au Jacques-Prévert de Gonesse. Votre salle de cinéma et plus encore.


L’Equipe de l’Uffej
Programmation et animation du Cinéma Jacques-Prévert

Horaires des séances - du 9 novembre au 6 décembre 2011

Retrouvez ci-dessous la grille horaires du dernier programme de votre cinéma :

Programme cinéma du 9 novembre au 6 décembre 2011



L’AVENTURE C’EST L’AVENTURE !

Découvrir un film, c’est partir à l’aventure en osant parcourir sans sac ni eau des terres inconnues. Choisir de se confronter à l’étrangeté, accepter d’être bousculé dans ses certitudes. Faire un pari. S’asseoir dans son fauteuil de cinéma, c’est prendre un risque, c’est aller - au delà du goût - à la rencontre de «l’autre», sans savoir ce que procurera cette plongée obscure dans/vers l’inconnu.
Celui-là même dans lequel tombera malgré lui, Jafaar, pêcheur palestinien qui va récolter un bien étrange poisson dans ses filets : Le cochon de Gaza. Et si cette aventure burlesque ne vous tentait pas, vous pourriez partir en promenade avec la très étrange créature d’Un monstre à Paris ou dans les pas des Trois Mousquetaires, nouvelle et curieuse mouture. Inconnu... Il faudrait parfois mieux le rester, car, le silence n’est pas toujours d’or et ça, Georges Valentin, vedette du cinéma muet va le découvrir à ses dépends... Rien n’est jamais acquis et le film The Artist le relate avec force. À vous de glisser dans ce cinéma d’aujourd’hui, conjugué au passé du noir, du blanc et du muet et de le secouer de vos larmes et de vos rires. Promis, si nous les entendons, nous ferons silence.
L’aventure c’est aussi accepter de se frotter à nos parts sombres. Avec Polisse, Maïwenn, vous fera découvrir la Brigade de Protection des Mineurs et pénetrer le quotidien de ces hommes et de ces femmes qui, confrontés aux pires crimes, trouvent en eux-mêmes leurs armes de combat. Les Marches du pouvoir de Georges Clooney vous propose d’entrer dans le dédale d’une campagne électorale et d’errer avec son héros d’illusions en désillusions... Enfin, Marjane Satrapi et Vincent Parronaud vous donnerons à déguster, avec leur délicieux Poulet aux prunes, la fin amère d’un musicien auquel on aurait volé son âme. Une aventure aux confins des émotions, que seul le cinéma peut procurer.
Dans ce programme, comme vous le constatez, vous irez des films les plus attendus aux plus imprévisibles. Et si nous partagerons ensemble Les aventures de Tintin : le secret de la licorne lors d’un Ciné-Famille le dimanche 4 décembre à 15h, nous espérons aussi que vous serez nombreux à vous aventurer dans l’univers de la cinéaste grecque Athina Rachel Tsangari et dans son film Attenberg, spectacle original dans un paysage cinématographique bien peu hasardeux.
Nous nous plairons, quand à nous, à vous croiser dans votre salle, sur les chemins imprudents de tous les cinémas, du plus déconcertant au plus divertissant.
A bientôt.
L’équipe de l’UFFEJ
Programmation et animation du Cinéma Jacques-Prévert

Programme cinéma du 12 octobre au 8 novembre 2011



SANS FIN

Depuis quelques années, voire une décennie, de nombreux films issus de pays très différents, et surtout proposant des univers très variés, nous laissent sans fin.
En fait, la fin n’est pas une fin en soi. Et la démarche des auteurs ne consiste pas à proposer aux spectateurs plusieurs hypothèses de fin. Non, il n’y a pas non plus d’hypothèse de fin. Chacun reste sans sa fin. Comme suspendu en plein mouvement.
Reprenons : à la fin de la projection, de préférence après le générique, on se lève... c’est bien la preuve qu’il y a au moins cette fin-là.
Même si le film continue à voyager dans notre tête, pendant quelques heures, voire pendant des jours ou des années, tout fonctionne comme si l’auteur se servait de son oeuvre comme coupe-fin. Pourquoi ?
Peut-être pour éviter de se heuter au réel. Celui d’une société malade de sa fausse abondance et de sa vraie tourmente. Le cinéma Jacques-Prévert a fait moquette neuve mais il donne toujours à voir le sensible !

Ce mois-ci vous le trouverez dans La Guerre est déclarée et Un Heureux évenement qui, chacun à sa manière explore le couple - ce singulier pluriel - dans ses retranchements les plus charnels. Dans la poésie du monde capté par Mateo Gil pour écrire Blackthorn, ultime chapitre d’une légende du western perdue aux confins des Amériques, ou encore dans Le Skylab, chez cette famille «normale» prise au cœur d’un 20ème siècle qui nous semble déjà si loin.

Le sensible, c’est aussi l’expression d’un monde imaginé - mis en images - et livré à tous. C’est cette étoffe filmique que fabriquent de leurs rêves le trio Abel, Gordon et Romy ; c’est donc La Fée avec son drôle d’air que nous vous invitons tous, grands et petits, à ne surtout pas manquer.

Pour finir insistons sur notre rencontre du mois, le samedi 22 octobre à 20h30 autour du film Les Hommes Libres dans le cadre du Festival «Le Maghreb des Films». Construire l’histoire est aussi affaire sensible, l’affaire de «petites-gens» pris dans la tourmente de l’Histoire, la grande, celle qui se construit malgré nous. C’est, dans ce film, de cela qu’il s’agit ; de l’engagement de certains hommes pour la survie de leurs frères humains, sans distinction, debout face aux plus violents des vents de l’Histoire, unis dans la lutte contre la pire des fins.

Nous espérons, vous l’aurez compris, vous retrouver à cette occasion et vous voir, aussi souvent que possible, fouler les moquettes neuves de votre cinéma.
A bientôt.

L’équipe de l’UFFEJ
Programmation et animation du Cinéma Jacques-Prévert

Horaires des séances - du 12 octobre au 8 novembre 2011

Retrouvez ci-dessous la grille horaires du dernier programme de votre cinéma :

Programme du cinéma Jacques-Prévert - du 15 au 21 juin 2011

Cliquez sur l'image pour la voir en plus grand.

Dimanche 19 juin : une journée au ciné !


La saison cinématographique 2010-2011 "Rythmiques" touche à sa fin. Cet été, le cinéma fermera ses portes pour travaux afin d'améliorer votre confort.


Pour fêter cette fin d'année, nous vous convions, petits et grands, à passer un après-midi au cinéma. Vous pourrez participer de 14h30 à 17h à des ateliers ouverts à tous.


Praxinoscope, grattage sur pellicule, animation image par image : toutes ces techniques n'auront plus de secrets pour vous ! Un bon moyen de présenter aux enfants les origines du cinéma, tout en mettant la main à la pâte.
Vous verrez les coulisses du cinéma Jacques-Prévert avec la visite de la cabine de projection.


Et, à 17h30, nous vous invitons à passer un agréable moment en famille, avec un Cinéfamille. Le principe de ce rendez-vous du cinéma Jacques-Prévert, est, je vous le rappelle, de vous proposer un film familial à 2 euros pour tous. Nous vous proposons de découvrir les nouvelles aventures du Capitaine Jack Sparrow dans le quatrième volet de la saga Pirates des Caraïbes : La Fontaine de Jouvence.

Nous vous espérons nombreux autour de nous pour ce dernier rendez-vous avant l'été, et nous vous retrouverons à la rentrée dans un cinéma encore plus beau !

A dimanche !

Ateliers : entrée libre
Cinéfamille : 2 euros pour tous !

Soirée spéciale > jeudi 9 juin : Des ados ont fait leur cinéma


Les adolescents d'aujourd'hui sont-ils différents de nos adolescents d'hier ? Tout au plus ont-ils davantage de raisons de s'angoisser pour leur avenir. C'est ce qui transparaît dans les travaux d'élèves des ateliers CLAS 2010-2011 intitulés cette année "Seconde Chance".
Les élèves, les familles et les amis sont attendus le jeudi 9 juin à partir de 18h pour la projection d'un film composé d'extraits des travaux et pour la remise d'un DVD à chaque participant.

Entrée gratuite sur réservation au 06 80 33 03 98 ou ata.ic@orange.fr

Travaux

INFORMATION IMPORTANTE :

Le cinéma Jacques-Pévert sera fermé
du 25 juin au 14 septembre 2011
afin d'effectuer des travaux de rénovation.

Nous vous remercions de votre compréhension.

L'équipe du cinéma


Programme du 11 mai au 14 juin 2011




30 ANS DE JUMELAGE...

Cela fait trop longtemps que je ne suis pas allé en Italie...
Au début, j’y suis allé par les icônes : Sophia Loren, Marcello Mastroiani, Silvana Mangano, Vitorio Gassman. Je me suis perdu dans les décors de Cineccità... Et puis dans les années 80, je me réveille avec « La Messe est finie » de Moretti ! J’aimais bien ce jeune prêtre qui quitte la petite île où il officiait depuis dix ans. Il arrive dans sa paroisse de Rome, sa ville natale, où il retrouve ses parents et ses vieux amis. Que des gens névrosés... Sa famille est désunie et personne ne veut de son aide. La dolce vita ? Je me disais que si Moretti il y avait, multitude de surprises corrosives se préparaient partout dans la botte ! Un jour, à la fin des années 90, j’y suis vraiment allé, en Italie. Au début, j’ai cherché les cabriolets conduits par les stars du passé. Et j’ai vite remarqué que même les Vespa n’étaient plus des années 60. Alors j’ai voulu dépasser les clichés, être un peu plus touriste responsable, j’ai cherché à recycler. J’ai soudain vu arriver « La vie est belle » de Benigni qui se débattait dans l’administration fasciste des années peu glorieuses pour l’Europe...
Malgré leurs illustres prédécesseurs, la nouvelle génération de cinéastes peine à proposer leurs points de vue(s) hors de leur pays. Les libres cinéastes italiens ont même beaucoup de mal à exister chez eux, et les décors de Cinecitta partent à vau-l’eau. Cette année, à Cannes, il me semble que Moretti est encore en compétition. Tout comme un certain Sorrentino déjà primé sur la Croisette à plusieurs reprises. Il se pourrait que d’autres cinémas italiens existent. Cachés par qui ? Pourquoi ?
Pour votre plaisir, nous vous proposons autant « Benvenuti al Sud » de Luca Miniero que « La Nostra Vita » de Daniele Luchetti. D’un côté, le remake transalpin de nos Ch’tis Booniens. De l’autre, l’histoire d’un homme face à des choix compliqués. Notre regret, ce serait que vous en restiez à un seul choix...
Car « La vérité n’est pas dans un seul rêve, mais dans beaucoup de rêves. » [ Pier Paolo Pasolini ]

Fernand Estèves, Délégué Général
Union Française du Film pour l’Enfance et la Jeunesse


CINÉ-LECTURE vendredi 6 mai à 20h



Le cinéma Jacques-Prévert en partenariat avec le collectif Fusion et le collège Martin-Luther-King de Villiers le Bel et l'Université de New York à Paris, vous convie le vendredi 6 mai à 20h à une soirée spéciale ciné-lecture :

« Du bleu dans l'oeil, des bleus dans l'âme »
d'après « l'Oeil le plus bleu » de Toni MORRISON

Film d'animation muet, sonorisé par une lecture à voix haute, en langues anglaise et française.
Réalisé par Anne Scheubel, Brahim Faaï, Martine de Koninck.
Avec la participation des adolescents du collège Martin Luther King de Villiers-le-Bel et des étudiantes de l'université de New-York à Paris.

Les images mettent en scène des "présences corporelles", des lieux, qui s'inspirent d'une histoire déjà racontée.
Ces matériaux graphiques, retravaillés numériquement, composent un récit en lien d'amplification, comme un reflet persistant aux paroles des personnages du roman "L'œil le plus bleu" de Toni Morrison, prix Nobel de littérature (1993).

La trame du récit de "L'œil le plus bleu" se construit autour de trois fillettes de 11 à 12 ans dans la société américaine des années 1940 : deux soeurs, Claudia et Frieda Macteer, et Pecola Breedlove, personnage tragique dont elles se démarquent en se positionnant comme "résistantes" face au monde. Leurs expériences respectives montrent l'existence de deux positionnements face à l'héritage historique des Etats- Unis, deux appréhensions différentes des aliénations transmises par une société qui propose des modèles exclusifs et dominants.

Les questions posées, concernant l'empreinte des aliénations liées au contexte social et racial aux Etats-Unis dans les années 1940, portent les échos d'un fracas universel toujours présent.

La séance sera suivie d'un échange avec l'équipe pédagogique et artistique du projet.

Tout public à partir de 12 ans.
Entrée libre

Programme du 6 avril au 10 mai 2011




CONTRETEMPS ?


Dans le solfège rythmique, on appelle contretemps - ou contre-temps - une note attaquée sur un temps faible, et suivie d’un temps fort... occupé par un silence. Tout comme la syncope, le contretemps est perçu par l’auditeur comme un déplacement de l’accent attendu. Il peut être considéré comme un élément rythmique en conflit avec la mesure.
En cinéma, on dit parfois pour une comédie qu’elle manque de rythme. Ou qu’un génie n’a pas été reconnu car il était à contretemps. Blake Edwards, disparu récemment, était peut-être l’un de ceux-là. De ceux qui ont accepté une bonne fois pour toute l’idée que le pire est toujours à venir... alors il ne reste plus qu’à en rire. Telle est la leçon, magistrale, d’une œuvre nourrie des infortunes de l’existence, et dont la lucidité est le meilleur remède contre le défaitisme.
Pour une programmation, il nous faut vous surprendre par le rythme : il se cache toujours un temps fort, l’accent déplacé facilite la découverte, bref l’habitude est désarçonnée par la syncope...
De Oliveira, le cinéaste centenaire et portugais, nous montrera que, lui non plus, il n’a rien oublié du rythme. Même sous une pluie espagnole, tous les soleils de Bagdad ne parviendront pas à cacher que chacun-e réclame sa part du gâteau. En effet, les femmes gagnent toujours moins que les hommes... Pourtant, nous ne sommes plus en 73. La ligne droite est longue et nous mène jusqu’à l’aube, tout au cœur de Shanghai. Et n’oublions pas le tigre, le caméléon, Popeye, la flûte, le grelot et tout ce vent de folie à la ferme ! Que du cinéma jeune public à voir par toutes et tous.

Fernand Estèves
Délégué Général
Union Française du Film pour l’Enfance et la Jeunesse


Printemps du cinéma 2011

Le cinéma Jacques-Prévert participe au Printemps du cinéma.



Dimanche 20, lundi 21 et mardi 22 mars : tarif unique de 3,50€ pour tous les spectateurs !
(Bien entendu, cette opération ne s'adresse pas aux publics qui profitent déjà de tarifs plus avantageux : jeune public, groupes, ...)

Rendez-vous dans votre salle :
DIMANCHE 20 MARS : 15h : Le Ballon Blanc (VO), 17h : Tron, l'héritage
LUNDI 21 MARS : 17h : Tron, l'héritage, 20h30 : Black Swan (VO)
MARDI 22 MARS : 17h : le secret de la pyramide, 20h30 : Tron l'héritage

Photos de la soirée spéciale Journée de la Femme - mardi 8 mars 2011


Vous étiez nombreux et nombreuses hier soir à la soirée spéciale organisée par le Cinéma Jacques Prévert et la Ville de Gonesse à l'occasion de la Journée de la Femme.

Retour sur cette soirée avec quelques photos :


Merci à toutes et à tous, de votre présence, de vos réactions et de vos interventions suite à la projection.

Mardi 8 mars à 20h : Soirée spéciale Journée de la femme



En partenariat avec la ville de Gonesse, le cinéma Jacques-Prévert organise la projection exceptionnelle du "Procès de Bobigny", à l'occasion de la Journée de la Femme.

Ce film de François Luciani relate des faits réels dans l'histoire du droit à l'avortement, celui du procès de Bobigny en 1972. En effet, en quelques semaines, ce procès a crée un mouvement d'opinion irréversible aboutissant à la révision de la loi de 1920 qui considérait alors l'avortement comme un délit.

Léa, une jeune fille mineure, est enceinte à la suite d'un viol. Sa mère Martine l'aide à avorter. Les deux femmes sont dénoncées et doivent passer en jugement. La mère découvre dans une bibliothèque le nom d'une avocate, Gisèle Halimi, et lui demande de les défendre, sa fille et elle.

Le procès devient une tribune politique pour dénoncer le statut de l'avortement en France et l'injustice de la condition féminine.


Journée iranienne - hommage et soutien à Jafar Panahi


Norouz.
Ainsi s'appelle le nouvel an iranien.
Fête solsticiale empreinte de renouveau et de renaissance.
C'est à cette occasion que l'Union Française du Film pour l'Enfance et la Jeunesse et le Cinéma Jacques-Prévert de Gonesse ont voulu poser un accent aigu sur la situation grave que vivent de nombreux opposants au régime iranien actuellement en place. Le cinéaste Jafar Panahi en est un exemple. Sa notoriété ne doit pas occulter le sort des autres artistes, protestataires, créateurs et citoyen(ne)s privé(e)s, à défaut de liberté, d'expression.

Samedi 19 mars avec quelques jours d'avance, nous célébrerons Norouz et rendrons hommage à Jafar Panahi avec deux films tout-public : Le Ballon Blanc et Hors-Jeu.
Deux histoires rondes. Avec quand même des angles brisés.

Alain Keit,
Délégué Général Adjoint de l'UFFEJ,
Directeur artistique du Cinéma Jacques-Prévert


Jafar Panahi est un réalisateur condamné par le régime iranien. Cinéaste condamné, non seulement à vingt ans d'interdiction de réaliser des films, mais à six ans de prison ferme. Le seul crime qu'ait commit Jafar Panahi est d'avoir tenté de continuer de travaille ren Iran, son pays, malgré la censure de ses œuvres.

Le cinéma Jacques-Prévert vous invite à échanger le samedi 19 mars autour de deux films de Panahi.



A 17h30, vous pourrez assister à la projection du film "Le Ballon Blanc" (1h25/VO/Dès 8 ans), suivie d'un échange avec Jean Rabinovici, rédacteur en chef de la revue 0 de Conduite éditée par l'UFFEJ.







A 20h, c'est autour de "Hors-Jeu" (1h30/VO), que vous serez invité à échanger, en présence de Jean-Jacques Mitterrand, Co-Président de l'UFFEJ et Jean Rabinovici.
En première partie, nous vous présenterons un entretien filmé avec Mamad Haghighat, cinéaste et spécialiste du cinéma iranien.




tarif spécial adulte : 4€50 par film
tarif jeunes de 12 à 18 ans, famille nombreuse, groupe à partir de 10 personnes : 3€ par film
tarif moins de 12 ans : 2,50€

RENDEZ-VOUS : LE COUP CLASSIQUE ! Vendredi 4 mars à 20h


Dans le cadre du rendez-vous "Le Coup Classique !", le cinéma Jacques-Prévert programme cette année des œuvres dont les réalisateurs ont obtenu le Prix Jean Vigo.

Ce mois-ci, nous vous invitons à découvrir ou redécouvrir "A bout de souffle" de Jean-Luc Godard (Prix Jean Vigo 1960), film emblématique de la Nouvelle Vague.



La séance sera présentée par Alain Keit, UFFEJ, Directeur artistique du Cinéma Jacques-Prévert.
Nous vous attendons nombreux pour cette dernière intervention d'Alain Keit, qui quitte le cinéma Jacques-Prévert et l'Union Française du Film pour l'Enfance et la Jeunesse pour de nouveaux horizons...

Tarif spécial adulte : 4,50 €


Programme du 2 mars au 5 avril 2011


Coda




Environ 16 000 mots, 75 000 lettres, 1 000 lignes, 790 phrases ; quelques soupirs, des exclamations, des interrogations... voici ce que ces éditoriaux ont porté depuis plus de quatre ans. Chaque mois, ce rendez-vous a été la façon de déclamer de façons légères et sérieuses, parfois (j’espère) distrayantes mais toujours sincères la politique d’animation menée sur cette salle.

Cet éditorial sera mon dernier : nous le savons, les vents soufflent où ils veulent. Ils me poussent vers autre chose... autre parcours, autre voie ? Pierre-Auguste Renoir avait une bien jolie formule : " Tu suis le courant, ceux qui veulent le remonter sont des fous ou des orgueilleux, ou pire, des destructeurs. De temps en temps, tu donnes un coup de barre à gauche ou à droite, mais toujours dans le sens du courant." Cette devise n’est ni prudence de bon aloi ni neutralité stupide. Elle incite à ne pas trop regarder en arrière sous peine d’être transformé en tas de pellicule inflammable et oblige à naviguer à l’affût du monde. J’ai vécu avec mes collègues, les équipes partenaires et surtout avec vous de nombreux moments gratifiants. La construction d’un édifice culturel est affaire de groupes, d’individus, mais jamais d’individualisme. Ce que l’Union Française du Film pour l'Enfance et la Jeunesse a tenté de transmettre depuis novembre 2006 continuera à se propager : essayer de bien regarder pour mieux donner à voir, mieux écouter pour enrichir débats et rencontres ; cela ne pourra continuer qu’avec votre soutien, votre présence, votre fidélité.

Mais cela je l’ai souvent écrit. Au moins une fois par mois.

Au revoir.

Alain Keit
Union Française du Film pour l'Enfance et la Jeunesse
Directeur artistique du Cinéma Jacques-Prévert de Gonesse

Clotûre du festival Image par Image

Le samedi 26 février, le cinéma Jacques-Prévert vous invite (entrée libre), à passer un après-midi à fêter la fin de la onzième édition du Festival départemental Image par Image (organisé par Ecrans VO), avec un ciné-conte, des projections de films pour les enfants à partir de 4 ans, et un goûter.


La fête commence à 14h30, avec un ciné-conte organisé en partenariat avec la Médiathèque de Gonesse. Vous pourrez découvrir sur grand écran "Le Vilain petit canard" de Garri Bardine (1h15), adapté du très célèbre conte d'Andersen, et décliné sur le mode de la comédie musicale.



A 16h, un goûter sera offert par Ecrans VO, et à 16h30, vous assisterez à la remise des prix du concours de dessins et à la projection des films réalisés lors des ateliers durant tout le festival.

A 16h45, vous pourrez voir "Rossini pour les petits", adaptation de trois airs d'opéra du grand compositeur italien au monde merveilleux du dessin animé, pour les petits et les grands. Emanuele Luzzati (Gênes, 1921 - 2006) était un artiste doué de multiples talents. Il fut tour à tour scénographe, costumier, illustrateur, écrivain, peintre, décorateur, céramiste et cinéaste d’animation. Un musée lui est consacré à Gênes, sa ville natale, en Italie.
- La pie voleuse
L’histoire de trois rois chasseurs qui, n’ayant rien d’autre à faire, déclarent la guerre aux oiseaux. Mais ils ne perdent rien pour attendre et une pie leur donnera bien du fil à retordre.
- L'Italienne en Algérie
Isabelle et Lindoro naviguant depuis Venise font naufrage sur les côtes d’Algérie. Isabelle est enlevée par les hommes du Sultan qui tombe amoureux d'elle. C'est ensuite toute une histoire pour reprendre la mer et rentrer au pays...
- Polichinelle
L’histoire de trois rois chasseurs qui, n’ayant rien d’autre à faire, déclarent la guerre aux oiseaux. Mais ils ne perdent rien pour attendre et une pie leur donnera bien du fil à retordre.

Vous pourrez également profiter de l'exposition dans le hall du cinéma des réalisateurs de films d'animation Violaine Lecuyer, Samuel Ribeyron, Pierre-Luc Granjon et Sophie Roze, visible jusqu'au 4 mars.

L'entrée est libre sur invitation que vous pouvez télécharger :


A samedi !

Journée très animée ! Samedi 12 février


Dans le cadre du 11e Festival Image par Image, le Cinéma Jacques-Prévert vous attend le samedi 12 février pour un après midi d'ateliers et de projections !



De 14h à 17h, vous pourrez participer à des ateliers de pratiques et de découvertes cinématographiques animés par Nicolas Bellanger et Samuel Yal, deux talentueux réalisateurs de films d'animation. Vous pourrez fabriquer des jeux optiques, vous saurez comment on "anime" un personnage, ... Ces ateliers, dont la participation est libre, sont ouverts aux petits comme aux grands. Réservez dès maintenant à cineprevert@uffej.net, ou au 06 24 20 13 02.



Les ateliers seront ponctués par des projections :

- à 14h30, "Les Fables de Starewitch d'après La Fontaine" (1h • dès 5 ans)



- à 16h30, "5 escales à vol de cachalot" (40' • dès 4 ans), un programme de courts-métrages avec "Le sans-nom" de Violaine Lecuyer, "Beau Voyage" de Samuel Ribeyron, "Inukshuk" de Camillelvis Thery, "L'enfant sans bouche" de Pierre-Luc Granjon, "L'oiseau cachalot" de Sophie Roze.
Vous reconnaîtrez les univers de ces films dans le hall du cinéma : les réalisateurs ont en effet exposé leurs étapes de travail, et des dessins du film. À découvrir absolument !

- à 17h30, "Le Roi de la forêt des brumes et autres histoires" (1h • dès 6 ans), un programme de courts-métrages, avec "Le Roi de la forêt des brumes" et "Eugenio" de Jean-Jacques Prunès, "Tout et rien" de Flavie Darche, et "Au premier dimanche d'août" de Florence Miailhe.




Et pour que cette journée soit aussi gourmande, rendez-vous à 15h45 pour un goûter offert par Ecrans VO !

Université Ouverte et Populaire : "le cinéma d'animation : un art (d') adulte"


Le mardi 8 février, à partir de 18h30, l'UFFEJ et le Cinéma Jacques-Prévert de Gonesse vous donnent rendez-vous pour une Université Ouverte et Populaire consacrée au cinéma d'animation, cet art (d') adulte.
Ce rendez-vous, s'inscrit dans le cadre du Festival départemental de cinéma d'animation Image par Image organisé par Ecrans VO.


A 18h30, Bertrand Pinier, responsable des formations à l’UFFEJ et spécialiste du cinéma d’animation, interviendra sur "Le cinéma d’animation : un art (d’)adulte", en nous proposant un voyage historique, esthétique et politique dans le monde du cinéma d’animation « pour les grands ».
Entrée libre sur réservation : cineprevert@uffej.net ou 06 24 20 13 02

A 21h, vous pourrez assister à la projection d'un programme de courts métrages, "Peur(s) du noir", de Blutch, Charles Burns, Marie Caillou, Pierre di Sciullo, Richard McGuire (France • 2007 • 1h25 • Accord parental indispensable )
Tarif spécial : 4,50 euros



Présentation de la soirée en vidéo, par Alain Keit, Délégué Général Adjoint de l'UFFEJ, et Directeur artistique du cinéma Jacques-Prévert :



Un week-end d'avant-premières !!


Pour le premier week-end du 11e Festival départemental Image par Image organisé par Ecrans VO, le Cinéma Jacques-Prévert vous propose deux projections exceptionnelles en avant-première !


Samedi 5 février à 14h30, c'est l'avant-première d'un film d'animation "Le marchand de sable", qui ravira les petits à partir de 4 ans et les plus grands.
Et pour que ce rendez-vous soit immanquable, nous vous le proposons en Cinéfamille, notre rendez-vous familial à 2 euros par personne ! Vous n'aurez donc aucune excuse pour manquer ce moment !




Le lendemain, dimanche 6 février, nous vous attendrons à 15h pour l'avant première du programme de courts-métrages à partir de 4 ans, "Le Mulot Menteur".





Le Cinéma Jacques-Prévert frappe fort pour pour ce premier week-end, et annonce un festival riche en événements !

A très bientôt pour la suite !

Soirée spéciale > jeudi 27 janvier à 19h

Dans le cadre de l’action « Des Colonies aux Indépendances » menée par le collectif Fusion avec le soutien de l’Acsé et du Cinéma Jacques-Prévert et l’UFFEJ, le Cinéma Jacques-Prévert organise une soirée spéciale "Il y a 50 ans, les Indépendances !..."



Si nous en parlions avec les jeunes nés ici ? C’est aussi leur histoire.
Au programme :

une exposition photographique « Des Colonies aux Indépendances »
Prises de vue réalisées par des habitants de Villiers-le-Bel entre 1955 et 1965 en Centrafrique, Gabon, Cameroun et Sénégal.

une projection « Fête nationale à Bangui » de Serge Cumin (France. 1961. 20’)
Sur commande du service culturel de l’ambassade de France, un habitant de Villiers-le-Bel réalise un film documentaire sur les fêtes du premier anniversaire de l’indépendance de la République de Centrafrique.

suivie d'un débat « D’une dépendance à l’autre, colonisation/néo-colonisation. De l’indigène à l’immigré, la persistance d’un préjugé »
Un échange animé par le collectif Fusion, en présence d’Odile Cumin (sous réserve), de Chantal Ahounou, professeur d’histoire au collège Jean-Lurçat de Sarcelles et de M.Goba.

Jeudi 27 janvier • 19h
Entrée libre sur réservation à cineprevert@uffej.net ou 06 24 20 13 02

Du 4 au 26 février 2011 - Festival Image par Image



11e édition du festival départemental du cinéma d’animation “Image par Image” organisé par l’association Écrans VO.

Cela fera 5 ans que fidèlement, le Cinéma Jacques-Prévert participe à cette manifestation indispensable, salutaire, distrayante... et créative !
Vous retrouverez sur le blog les différents événements liés au festival et qui rythmeront le mois de février dans votre salle : des films, des «master classes», deux avant-premières, des rencontres, une journées « animées », des ateliers..., Université Ouverte et Populaire et... la clôture.

Rendez-vous sur le blog du festival pour connaître la programmation dans tout le Val-d'Oise !


Et, à partir du 8 février, venez découvrir dans le hall du cinéma les univers de Samuel Ribeyron, Pierre-Luc Granjon, Sophie Roze et Violaine Lecuyer !

Jusqu'au 4 mars • Entrée libre • Exposition Corridor en coproduction en Région Ile de France avec l’association Cinéma Public et le festival Cinéjunior


Programme du 26 janvier au 1er mars 2011




TEMPO DI MARCIA

Après un savant et patient calcul concernant les comportements et usages sociaux, il me reste quelques jours pour vous souhaiter au nom de toute l’équipe de l’UFFEJ et du cinéma Jacques-Prévert une année riche de rencontres, de forces et de découvertes. Qu’elle vous porte également sur les chemins du cinéma (après tout, c’est un vœu comme un autre).

Février. Le mois de l’animation, des images animées. Pour la cinquième année, nous accueillons le Festival du film d’animation départemental Image par Image organisé par l’association Écrans VO. Des rencontres, avant-premières pour les tout-petits jusqu’aux plus grands. Le 12 février après-midi, aura lieu l’indispensable et traditionnelle “journée très animée” au cours de laquelle les enfants participeront à des ateliers de pratiques artistiques, verront des films inédits et pour beaucoup feront la connaissance d’un superbe programme consacré aux fables de Jean de La Fontaine réalisé par le célèbre réalisateur-pionnier de l’animation : Ladislas Starewitch. Des films qui se promèneront, resteront et pour certains reviendront le mois prochain. Au-delà de cette programmation festive, le reste suivra. Comme L’Homme invisible de James Whale dans le cadre de notre nouveau rendez-vous «avec la peur» destiné aux jeunes et moins jeunes qui n’ont peur de rien, même de voir des films. Mike Leigh, Sofia Coppola, Michel Gondry, Clint Eastwood, Thierry Jousse seront présents à nos appels... Du monde accueillant, généreux et surprenant ; vous les connaissez déjà, il vous restera à venir les reconnaître. Surtout leurs films.

Alain Keit
Union Française du Film pour l’Enfance et la Jeunesse
Directeur artistique du cinéma Jacques-Prévert


Maurice Pialat, une affaire de jeunesse


Le programme de ce mois-ci est placé sous le rythme de la jeunesse.
Nous avons souhaité rendre hommage à Maurice Pialat et à la présence de l'enfance et de l'adolescence dans son cinéma, en programmant deux de ses films.

Voici deux temps forts de notre "partition mensuelle":


Nous vous donnons tout d'abord rendez-vous mercredi 12 janvier à 18h30 autour du film À nos Amours (1983 • 1h35), pour une soirée animée par Olivier Mitterrand, réalisateur.

Dans le cadre du projet de l'UFFEJ "Expression citoyenne", Olivier Mitterrand souhaite interroger le public sur la question des jeunes et de l'autorité. En décembre, il vous avait proposé une réflexion autour de Very Bad Cops.
Ce mois-ci, vous serez invité à échanger autour de cette même question, mais avec une approche toute autre.


Tarif spécial : 4,50€ pour tous
Tarif pour les 12-18 ans : 3€



Vendredi 14 janvier, nous vous invitons à l'Université Ouverte et Populaire sur Maurice Pialat.
L'Université Ouverte et Populaire du Cinéma, organisé par l'UFFEJ et le cinéma Jacques-Prévert, est un cycle de conférences abordant différents sujets cinématographiques, et accessibles à tous.

À 18h45, vous pourrez assister à la conférence "L'enfant chez... Maurice Pialat", animée par Pierre Gabaston, écrivain de cinéma et enseignant. Après cette conférence, nous poursuivrons la discussion et l'intervention autour d'un verre avant de regagner la salle à 21h pour la projection de l'Enfance nue.


Conférence : entrée libre sur réservation à cineprevert@uffej.net ou au 06 24 20 13 02
Projection : tarif spécial 4,50€